4 ROMAN DEBOUT DE FICELLE

Roman de bout de ficelle
En cours d'écriture.A revoir
Ce roman est aussi un web roman dont le parallèle similaire réside on the beach of my site labrot.pierre.free.fr avec des images dont une partie bouge puisque ya 150 clips environ ,nombre qui augmente chaque jour au grès des péripéties de mes vécus individuel et collectif. Charley qui sisait au 11 Rue de la Ferronnerie in PC a dit un jour du coté de 1974 «C’est Labrot qui a inventé le clip français».Merci Charley,pourquoi tu me boudes aujourd’hui ? Benezet Mathieu qui fut et reste mon ami même et y mal compris si on a fini par se fâcher entre nous parce que je le trouvais sans cesse gémissant. Aragon a écrit de lui: « Si une citrouille, une bataille ou une chaise lui passent par la tête, Mathieu, il ne me les fait pas voir, il me fait y croire.» C’est dans la préface de «Histoire de la peinture en trois volumes». On est là au plus près de ce que doit provoquer la peinture,faire croire à un monde jamais vu dont on a la certitude qu’il arrive. Seuls les très grands y parviennent,écrivains ou peintres ou sorciers. Benezet aussi écrivit un jour que les auteure rs et les createures rs écrivent et créent par des traumatismes d’enfants. On va voir si c’est vrai pour moi avec ce bouquin. C’est pas faux pour Aragon que je rencontrais un jour .Un jour que je fus chez Louis le Grand,lui posant une question sur un abstrait accroché à son mur rue de Varenne et dont je pense toujours avoir été un Schneider,la question étant pour m’en assurer,je l’entendis me répondre :"Je l’ignore c’est Elsa qui l’a accroché". Aragon directeur des Lettres Françaises faisait la pluie et le beau temps au PCF ou j’essayais d’adhérer à 14 ans et que ma mère me dit «Tu es trop jeune». Je venais d’entendre Peron raconter l’histoire d’un maquis resté une journée dans l’eau glacée d’un ruisseau périgourdin ,le canon de son revolver dans la bouché parce que traqué par les Vlassov supplétifs de la colonne Bremmer qui ratissaient le village à sa recherche. Il fut sauvé à la tombée du soir par la villageoise qui l’avait vu sauter dans l’eau. Vlassov pendu par Staline que nous adorions comme un nouveau Dieu, Aragon compris dans le nous. Le maquis en question se nomme commandant Soleil,et je l’ai rencontré avec Marie sa femme et Marcel Murat par la grâce de Pierre Louty éditeur et écrivain Limousin,et dont je voudrais qu’il publie mon tapuscrit comme production de territoire. Territoire, concept mis au jour en 1972 par le dénommé Fred Forest,qui me fait l’honneur et le plaisir de partager quelques travaux communs et ou proches. Lequel Fred je croyais aux États Unis et dont mon amie Aude m’indiqua il y a peu «Forest,il est Rue des Ecoles Demain» Depuis le jour du paradis soviétique et des lendemains qui chantent Vassili Grossman est passé par là avec Soljenitsine,mais le compte analyse du Commun face au CME reste à faire.(Capitalisme Monopoliste d’Etat).Il a tardé et tarde toujours et des émergences émergent d’un substrat de composantes personnelle et communes qui m’ont fait tracer une route décalée d’avec les cocos puis ensuite ailleurs. N’empêche que le Mathieu a accroché chez lui une toile de moi et écrit quelque chose de sensé à son propos. Mais aussi a piqué une crise le jour ou abandonnant le pinceau j’avais passé la nuit à tresser du papier. «Ce n’est pas de la peinture,du papier froissé !." N’empêche que les maîtres du prix de Vitry avaient retenu le treillis. Dès le début ce fut un commencement d’ailleurs. Ce n’est qu’un combat continuons le début ( Lubat Bernard). Le PCF me fut donc un ascenseur social pour le petit sauvageon from ze black périgord que j’étais. Benezet était aussi au PCF et nous avons ensemble vendu l’l’Humanité au coin de la Rue Daguerre à Paris Denfert Rochereau. Carrefour assez agité parce que stratégique , qui me valut un décollement de rétine enrayé d’extrême justesse par un chirurgien plus compétent que l’interne qui me reçût aux urgences. Ce fut un combat à 40 contre un,le un c’etait moi. 8 Jours à l’hôtel Dieu ou j’expérimentais une aiguille à coudre laser qui faisait monter dans ma vision de très beaux soleils verts. Benezet avait son billet hebdomadaire dans le journal,qui lui fut supprimé le jour où il affirma un plein d’amour à un proche maghrébin. Le bel ascenseur s’est cassé la gueule avec «Une journée d’Ivan Denissovitch»,et se grippe sans remissions avec les mouvements émergents tels ceux que je vécu comme acteur et non pestacleur. Avec Benezet , j’eu en plus une citation par RJM dans mon quotidien préféré,décrétant que ma toile créait un nouvel espace. C’était un bon début qui me resituait au nirvana des peintres. J’avais décrété et j’y suis toujours aujourd’hui: «Si tu ne te sens pas l’égal de Picasso tout de suite quand tu prend un pinceau, lâches le» Du sauvageon à Nuit Debout et Gilet Jaune je vais raconter mon parcours et donner des arguments non pour le faire voir mais le faire croire. Le mien et celui des émergentes ts que je fréquente. je ne peux faire saisir l’âme des émergences»s que je fréquente puisque j’en suis aussi auteur partie intégrée qu’en racontant ma vie par le détail. Et par les détails faire croire à la route et aux paysages qui mène a un nouveau paradi(S)-gme. Le paradi(S)-gme à croire et vivre. Je suis né dans un petit village au fond d’une vallée du Périgord Noir,la vallée de l’Enéa,ruisseau assez abondant à l’eau bleue verte et trop froide pour s’y baigner. Abritait truites et ablettes,peu de chevesnes,parce que eau trop froide. Né d’une source à Sainte Nathalène,quelques kilométrés de long. Ma grand mère,4 enfants , mari malade, me raconte comment elle faisait se laver, institutrice à Sainte Mondane,le village du château de Fénelon,ses jeunes élèves le matin avant ses cours,dans le ruisselet au fond de la cour de récréation. Les quelles ls élèves mangeaient des châtaignes à la récré du matin. «Qu’est ce qu’il avait mémé ton mari?»,on était au mois d’août, la grande table de famille à l’ombre d la villa perchée sous les chênes verts de la colline. «C’est une question qu’il faut pas poser à ta grand mère»,j’avais 8 à 9 ans,et c’est par ma tante que j’eu la bouche clouée. J’appris la réalité bien plus tard,par ma mère. Son mari était interné depuis l’age de 30 ans environ ,et des années sans parler. Vlan prends ca dans ta gueule. J’ai découvert il y a assez peu que je n’arrivais pas à draguer certaines filles du village qui étaient au courant,dont celle dont j’étais amoureux fou depuis que je la connaissais,deja à 10 ans je faisais 10 kms en vélo pour lui parler une minute. C’était bien une histoire folle dont je ne savais pas les clefs. Une fois né,je découvris que j’avais deux frères plus jeunes,et un père absent ,vu qu’il était prisonnier en Bavière chez les boches. J'ai mis longtemps a saisir que Marx était bôche,après j'ai appris à dire allemand. On vivait pas loin de mémé de C.....,à G..... ,4 kilomètres. 4 kilomtres avec mémé d’un pas tellement rapide que je n’arrivais pas à suivre. De temps à autres le facteur amenai de curieuses lettres pré formatés becose sans doute la censure. Près du poste de radio une carte avec des petits drapeaus qui marquent l’avancée de l’armée rouge. Ma mère est instit et respectée dans le village ou mon père est remplacé par un instit Lorrain. ,Nombreux sont les Lorrains ,et qui ne remontèrent pas en Lorraine sous Vichy. Mon premier souvenir de catastrophe est flou. je revois la débacle de 40 ,ou la route est surchargée de véhicules. Au grenier je retrouve des casques de soldat ,des étuis,des vestes kaki. En 44 ca se précise,cette nuit des avions passent;pas loin sur le plateau au dessus de la foret est un terrain de parachutage aux maquis. Il y a deux jours le ciel est envahi par de gros avions brillants,j’apprendrais 60 ans plus tard par Lo Grand Georges Guingouin que c’est un parachutage d’armes pour son Grand Maquis. Cent kilomètres au nord. Il faut de l’espace à l’escadrille pour reprendre sa route vers l’Angleterre. De cette époque des traces vivantes,un anglais du nord périgord a lontemps fait voler son spitsfire personnel,tous les mercredis,un rituel. J’ai trouvé un tract dans un champ, ya écrit que la maison d’hitler est détruite. «Donnes moi ca dit ma mère» et le met dans la cuisinière allumée. L’armée allemande est pas loin,à Sarlat ou nous allons en camionnette avec un voisin ,j’ai vu un soldat allemand,il porte son casque dans son dos,il marche vite ,sur de lui. Moi je suis vert de rage. La semaine dernière on a eu un peu la trouille,une colonne aux véhicules sous des branches coupées est passé moteurs au ralenti,les hommes casqués aux fusils dans les mains. Il fallait laisser les volets ouverts. Encore un souvenir qui me prend aux tripes. Lorsque l’atmosphère est trop hard ma mère et mes frères montons à C.....M.....,un kilomètre sur la colline,loin de la 704 au trafic dangereux,à la ferme des L...... Ce jour la je finis la vaisselle avec ma mère et surveille la route en contre bas,ou des véhicules roulent vers M.....,village du Lot proche. Encore l’armée allemande,que nous connaissons mal Wehrmacht ou ss dont nous ignorons le sigle même. Je remarque soudain que ma mère reprend des verres tout juste essuyés par nous et les essuie à nouveau: "Pourquoi maman, ces verres?" «C’est parce que si il y en a qui ont soif». Je suis vert,et aggravante circonstance deux hommes en side car,casqués,montent vers la ferme,ralentissent,hésitent et font demi tour. Je sens la sueur 70 ans plus tard. Le maquis de la foret dont le patron est D.....,qui compte périgourdins et pas mal d’espagnols,a fait sauter le pont sur la route de G......le marais autour du pont interdit tout passage, c’est pourquoi ils sont en dessous,nous pensions être à l’abris dans la ferme. Ce jour la les soldats sont restés assez tranquilles. Nous ignorons leurs exactions,nombreuses,que nous apprendrons plus tard. Maisons brûlées, femmes pendues,père tué devant son fils,il demandait la grâce de son fils au che nazi. C’était et la colonne Bremmer dans le périgord blanc et la ss das reich du coté de Montauban. Chez nous jusque là ,ils n’avaient pas encore tiré. Les gosses du village sont en bandes,au moins deux dans mes souvenir,et qui jouent aux maquis avec des fusils en bois,dont les canons sont des tubes de pompe a vélos,et qui envoient des flèches,c’est M...C... qui les fabrique. Nos parents,dont ma mère ne peuvent nous surveiller tous le temps. Nos terrains de jeu sont le bois au dessus,et le grand marais en face. Les soirs d’été en Juin ,les lucanes foisonnent ,et nous les capturons avec des branches feuillues. Leur vol est lent et lourd. Ils se retrouvent parfois dans nos bureaus à l’ecole, ce qui met en fureur notre instit. Lequel est nouveau et a expliqué à ma mère que je dois ranger mon bureau. Il esT un peu Pétainiste je pense,et nous fais faire à mon goût trop de sport. IL faut aussi chanter «Maréchal Nous voila» Le ruisseau du marais est plein de poissons,des gardeches que nous péchons avec des bouteilles au fond coupé,des loches qui se collent invisibles au fond,et des écrevisses que nous mangeons vivantes comme nous l’ont appris des anciens. Parmi eux,un qui descend au village,qu’on dit qu’il vit dans les grottes. Il taille des silex plus vrais que les vrais. Ici les grottes trouent les falaises et c’est aussi notre royaume. L’épicière Madame C..... a tué une buse hier,étranglée de ses mains,gigantesque,elle venait dans sa cour prendre des poulets,elle l’a guettée longtemps et un jour l’a surprise. Dans des récipients ronds il y a des harengs salés. A l’épicerie vient une dame un peu maboule,elle ramasse des escargots qui se promènent dans ses provisions. Ca c’est dans le bourg de G..... ,à un kilomètre c’est la Mouline,ou je vais à l’école avec monsieur Renaut,qui essaye de nous faire chanter,et prétendu qu’il faut manger des limaces pour avoir une voix juste. Je ne l’aime pas beaucoup depuis qu’il a vidé mon bureau du foutoir qu y régnait. Hier soir j’ai vu à C..... M..... trois hommes maquis avec des bandes de balles autour du coup. Je les ai salué,je les connais ,sauf un nouveau, ils me connaissent. Au même moment surgissent très bas trois avions,un gros et deux petits ,des nazis vers Bordeaux. Ils sont passés en flèche,pas comme hier,un tout petit qui a rodé au dessus du pont de la Dordogne. Le village est à l’intersection de la rivière Dordogne et de la nationale 704 qui part de Limoges et finit dans le Lot ou elle rencontre la 20,Paris Toulouse et plus loin. La Dordogne ou nous n’allons pas encore nous baigner,trop loin des maisons,les parents occupés. j’ai le souvenir déjà d’inondations,ou elle vient couper la route,et ou les pécheurs viennent au dessus des rues ,en barque ,pécher les ablettes à l’épervier. A moins que ce soit après la fin de la guerre. Mon autre grand mère,la mère de ma mère a une tête de Mongole des grands plaines,il parait qu’ils sont venu ici avec Attila. Ma mémé est propriétaire de deux fermes à St P.....,j’ai vu mon autre grand père sur une photo il attelle deux grands chevaux,je sais pas ou il est sans doute mort. Les archives de famille après la mort de mes vieux ont atteri en des mains qui ne m’aiment pas,alors je n’ai plus rien des lettres des parents et des miennes. Nous allons parfois à St P..... en camionnette avec un patron de café restaurant de C...... L’autre jour on a tué une vache à la ferme,pour nous et les voisins,on avait creusé un grand trou pour ses tripes,elle est more pendue par un pied par une chaine. En revenant,sous les falaises de V.....,deux hommes armés nous ont arrêté pour controler les papiers. plus loin j’ai posé la question : «C’etait qui ?» Les hommes de Soleil, du maquis Soleil. .Ma mère a cours de ravitaillement est allé à T.....chercher des oeufs ,4 kilomètres,sentier dangereux,à flan de falaise au dessus de la couasne de gaulle,la couasn est un bras mort de rivière ,gaule un lieu dit. Elle a cassé la douzaine d’oeufs en tombant sur le sentier.
si l'histoire ne s'arrete presque jamais le recit de l'histoire presque jamais non plus. Il y a Louty et il y a les autres dont ceux qui parlent encore de Soleil pour lui casser du sucre sur le dos. Soleil a piqué des armes aux groupes AS qui les planquaient pour le jour J. Si l'AS est sorti en divers lieux avant le 6 Juin,seul avec Gingouin Soleil en Sud Périgord et Limousin se sont tapé l'armée occupante et les effectifs Vichystes dès le début.


A SUIVRE RETOUR DEBUT ROMAN DEBOUT DE FICELLE Le texte qui suit est l’ébauche d’une oeuvre en forme de brouillon dont on peut penser qu’il n’a rien à faire sur le web parcequ’inachevé. Ce texte est ecrit comme tentative d’analyse de situation à partir d’un éclairage de parcours individuel,cet individuel inextricablement mélé aux aventures collectives que furent et sont la campagne José Bové en 2007,Nuit Debout en 2016,Occupy Wall Street à New York les Gilets Jaunes en France et Europe. Inextricable aussi de la Galerie d’Art Debout née en 2016 sur Répu et perdurant par les initiatives concertées ou moins de Pierre Frederick à Marseille Hasna ,Francois ,Marc , Vydia ,Andreï, et Pierre en Ile de France et ou ailleurs Sans la Gad j’aurais eu plus de mal à exprimer mon point de vue,parceque la GAD a toujours proposé UNE OEUVRE,ephèmère ou moins. Et c’est la confrontation de la GAD FICELLE sur la place à Répu et les paroles qu’elle suscite qui ont fait bouger mes doigts sur mon clavier. Ce préambule écrit passons à la suite: En l’en 2016 survient un évenement remarquable qui vit la place de la Répulique et simultanément sur la planète des places publiques in ze world devenir des lieux de parole,de parole pratiquée,parceque praticable,c’est à dire avec les moyens non seulement de la volonté des parleurs,mais aussi d’individues-s sachant manier les techniques de paroles,du micro à la caméra. Ce fut l’emergence NUIT DEBOUT Tout ca accompagné des annexes numeriques projettant les evenements sur la planète. Lesquelles projections venaient rebondir sur la place par des gens qui descendaient d’avions de Tokio New York Moscou et d’ailleurs et du metro. Répu un phare qui jetait des eclairs. JFK qui habite à côté raconte de temps à autres que ce fut éphémère. Cet éphémère ne s’est jamais entérré,même et y compris si les foules de 10000 à personnes au quotidien ont fait place au bout de 6 mois et non 3 jours à des effectifs plus restreints,mais avec des lieux encore en activité qui se nomment Educ Pop la Gad Galerie d’Art Debout qui fait des petits à Marseille Nice Eymoutiers et ailleurs. Je fus parmi les premiers sur la place et decidais de proposer d’inclure au grand rassemblement quotidien une galerie d’art sous la forme d’une ficelle tendue entre deux platanes. Idée suivie de réalisation immédiate apres avoir rencontré une opposition par les mots: «Nous sommes ici toustes artistes donc une galerie est hors sujet.» Bien que non depourvue de raison en les circonstances cette affirmation me deplut et je passais outre; Outre aussi l’interdiction transgressée de la police interdisant toute agression aux arbres.Attachée la ficelle est un délit donc verbalisable comme je l’avais antérieurement constaté au square Jacque Demy in the 14eme arrondissement in Paris City. je vais raconter dans les pages qui suivent mon parcours vers et de Répu en supposant que ce recit permettra de comprendre par ma biographie comment un citoyen lambda devient un acteur dans ce qui est décrit par certaines et certains comme une emergence qui n’en finit pas de produire des vagues et par d’autres comme JFK comme une bouffée socio -incongrue sans suites. Mon recit sera chaotique mais sans doute lisible au point je l’éspère quil est aussi pédagogique. Lors de ce que l’on baptise carrière mot dont g horreur,j’ai exercé le beau métier de professeur,en situation de produire un cours appris la veille dans ma chambre d’hôtel because à l’époque la fac n’introduisait pas aux sciences et techniques de l’electronique appliquée,l’informatique appliquée aux systèmes. Je decouvris vite que faire une erreur au tableau dechainait l’attention des élèves: «Le prof s’est planté»! A peu près systématiquement -sauf une fois dont je parlerai aux gens qui acheteront ce que mon tapuscrit produira peut etre c’est à dire un livre-je decidais d’appliquer systematiquement la méthode. Jusqu’au jour de la visite d’un inspecteur général qui faisait grise mine lors de notre entretien privé final: «Vous ne preparez pas vos cours,je ne peux que vous attribuer la note 14» qui était une mauvause note au vu de mon ancienneté. Je ne pris pas le temps d’expliquer,et continais mon parcours selon les mêmes modalités anti pédagogiques. Je suis devenu petit à petit peintre ou plutôt artiste à tout faire,et jusqu’à ne pas accpter le nom d’artiste. Voila je suis un homme à tout faire,y compris rien. Le droit à ne rien faire n’a jammais séduit ceux et celle qui nous gouvernent ou s’y essaient. Par ce temps de gilet jaune ils elles ont du mal. Que je m’efforce d’aggraver,pour definir un autre univers que ND amorce. Et pour prévenir ou tenter de resorber les echecs en forme de pièges.Pieges à loup,pièges à fleurs pièges à sourires. Donc les pages qui vont suivre sont un cri sorti des plaques gris noir de Répu qui veut raisonner resonner au loin proche de cieux renouvelés lables. La prochaine étape est en Jaune Gilet marche après une autre Debout qui fut précédée de lieux inconnus ou pas beaucoup perçus qui furent la CAMPAGNE BOVE en 2006,les pratiques et emergence de Mélanchon et Macron nen etant pas completement etrangeres. Ce que je vais décrire est un parcours individuel qui normalement delivre quelques clefs pour saisir mon parcours mais dont je pense qu’e sa description sera comprise de Debout women and men et de Gilettes et Gilets Jaunes. Ce qui devrait aider aux analyses incluant des millions de citotennes ns qui n’écrivent pas touste aves ce l’ecriture mais des ronds points. Cependant je maintiens qu’il faut écrire pour pouvoir penser a partir de. Comme j’ai pu constater que la ficelle tendue sur Répu ouvrait des lieux nouveaux. Ecrire est fondamental,écrire de l’INTERIEUR DU MAELSTROM pour accentuer la communication interne. A ce jour peu d’écrits ont surgi de Répu un livre de Patrick Farbiaz,un livre d’Alan Treard mais des foules d’articles ,des foules de video. si les videos sont cruciales,de grande force émotive ,j’en chiale encore parfois,elles ne suffisent pas pour triturer les concepts. Ce travail pretend balbutier dans le concept. En 80 balais de ma vie j’ai accumulé aventures et experiences en genres differents et je voudrais qu’elles soient partagées. en grand. Pour l’heure mes inventions sont connues d’une poignée d’individues us alors que j’estime qu’elle en aideraient des millions. C’est totalement pretentieux ,mais qui n’est pas un peu prétentieux ne peut que pretendre à rien,c’est à dire pas grand chose et surtout n’a nulle envie de sortir du crypto climat de coma intellectuel que provoque le marché. Picasso a influencé le monde en montrant qu’un même objet ou personnage peut être vu sous des angles multiples.. Kandinsky en regardant une toile figurative à l’envers inventé la peinture abstraite. Raushenberg apres Picasso tout de même a inventé les collages d’objets sur ses toiles. Ce qui etait deja une ecriture indirecte de la peinture.Mais en y refelchissant il me semble que si Picasso à incrusté des journaux il n’a jamais fait ca avec des objets comme Rochenberr,suivi par beaucoup d’autres dont Rebeyrolles peintre Pelaud. Inclure un objet est être tellement torturé par la tentative d’approche du reel que c’est une bouteille à la mer,mais enfin ce fut une avancee vers cette ligne qui n’arrete pas de fuir. Hantai a accentué le procédé en cousant et decousant sa toile idem Cesar avec la sculpture. Idem pour moi. En 73 74 je m’acharnais à peindre au pinceau. Les peintre qui restent dans l’histoire le sont aussi beaucoup parce quils ont une touche reconnaissable. Avoir la touche est une alchimie secrete dont les auteurs eux memes ne savent pas bien d’ou ils la tiennent,ça passe tout de même par eux et elles. deux ans avant la limite d’age du prix de Vitry,je me desesperais du manque de touche. Mais acharné pasque j’avais à dire j’ai participé de l’écrit indirect de la peinture et reussi à m’incruster chez les maitres. Du côté de la peinture ,mais l’indirect signifiait aussi l’extérieur,ce qui m’amena à l’intervention sans frontières,à la performance et a l’image qui bouge. Une fois incrusté,j’ai pu prendre le temps d’acquérir une touche. Aujourd’hui donc je suis assez satisfait de voyager en des espaces différents ce qui a pour resultat de pouvoir interresser des humaines ns en des lieux différents,des partenaires donc diffférents. Et il m’arrive ausside revenir à la touche enfin definie. Je voyage donc d’une touche maitrisée à ses exterieurs. J’y vais et j’en reviens. Le tout est art ou l’art c’est ce qui rend la vie plus interressante que l’art ,c du Grand Robert Filliou, m’a conduit sur des routes variées et me projette depuis assez peu d’annees en capacité d’intervention par des voies et situations inimaginables antérieurement. Le monde se complexifie tous les jours et sa perceptioin itou, ce qui produit que l’invention artistique a du mal a trouver des points d’appui comme cette invention a pu y parvenir antérieurement. L’influence artistique est plus diffuse,passe parfois par la publicité. Le dialogue public s’est estompé,de mon point de vue il doit être réhabilité. Aujourdhui de plus le marché dominant laisse peu de place à l’invention qu’il ne programme pas lui même. Tout le monde est artiste,mais l’intervention des artistes n’est plus visible comme autrefois. Le marché transforme les artistes en mendiants ,ce n’est plus l’artiste qui propose mais le marché selon ses canons. J’ai assez rapidement constaté cela,le jour ou les decisions d’adoubement,à l’origine par les artistes pour les artistes faisaient place aux propositions de vente et achat en guise de polylogues. Cette fermeture de l’espace social entraina chez moi la recherche de formes capables de s’imposer hors toute loi de restriction. cela me demanda des dizaines d’années tellement cette idée est hors sol. Les Gilets Jaunes font tellement bouger le monde que mes phrases ci dessus deviennent obsolètes. Le signe jaune est un signe de plasticien cienne,qui devient une clef espace,simultanément avec on transforme l'espace social dans lequel on n'a même pas à entrer ,on y est deja.Deplus à cette heure cette invention est anonyme et s'est repandue en trainée de poudre. Bravo les GJ dont je suis et depuis hier soir par PFZ et Francois la GAD Y EST AUSSI. Donc dans les lignes qui suivent je vais vous conduire par le bout des yeux vers deux objets qui peuvent certainement vous aider à vous faire vivre une aventure au quotidien ou que vous soyez,en face ou a proximité de gens de vous inconnues-us et avec qui vous arriverez à parler d’autre chose que de fric. En partenaire d’un jeu de vie,qui s’oppose au jeu de mort que l’on vous impose,sans que vous soyez en mesure de resister. D’ailleurs l’air du temps nous apporte quelques confirmations de ce que les citoyennes-ns ont elles et eux itou inventé beaucoup,sans avoir l’idée que ces inventions tiennent d’un art non prémédité. Je veux raconter une pré -méditation accompagnee d’une pratique qui n’est aujourdhui plus seule. c’est important de définir quelles sont les inventions,et de quelles nature l’humanité d’aujourdhui a besoin pour se sauver en sauvant la planete Ma route a été très longue,et la comprendre demande le déroulé d’un parcours. Voici donc ce parcours dont je donne les grandes lignes,lesquelles seront accompagnées de micro situations dont les details sont indispensables pour y comprndre quelque chose. Journée 1 8 Juin 1944 . Le village somnole sous le soleil Il fait une chaleur de début d’été. Ciel bleu, pas de nuages. Le marais voisin explose sa vie de zone humide. La mare aux tritons est proche. Ils restent immobiles dans les herbes du fond et viennent régulièrement prendre un bol d’air en surface puis retournent, leur queue ondoyante, au fond. J’ai des tritons dans un petit aquarium ;en fait un grand bocal , pris à l’épuisette confectionnée avec un bout de treillis de garde-manger. Pas encore de frigidaire à l’époque. Je les relâcherai bientôt après les avoir regardé vivre plusieurs jours, fasciné que je suis par leurs jeux amoureux entre de nombreuses postures immobiles où l’on pourrait les croire bouts de bois. Au jour d’aujourd’hui ce marais est détruit par assainissement et drainage. Absents les tritons et tritones depuis longtemps, mais il y a peu nous avons sauvé les amphibiens marbrés de Notre Dame des Landes., et nous les avons peints sur la bâche de la GAD à Nuit Nebout sur la place de la République en Paris City.(GAD is Galerie d’Art Debout) Garde-manger : pour y mettre quoi d’ailleurs, l’alimentation est rationnée. Sauf exception lorsque dans un bois une vache est sacrifiée clandestinement pour nourrir les familles et ravitailler les maquis. J’ai le souvenir à St P......... ,à la ferme de ma grand mère au profil voisinant le visage d’une Mongole d’Asie Centrale d’une vache accrochée par une pate arriere pendue à une corde . Ses tripes sont balancees dans un grand trou creusé à l’avance. Hier ma mère est allée à T..... chercher une douzaine d’œufs, on dit qu’à ce hameau les allemands sont venu pour s’emparer de juifs, on ne sait pas encore que c’est un bout de maquis M.O.I. J’ai appris récemment, en 2004 par R…..T….. que ce maquis fut ravitaillé en viandes par des barques sur la Dordogne de V…….. à T…..... Quatre kilometres de nuit,un homme debout à l’avant,l’autre assis à l’arrière,au milieu des courants,avec des arbres morts à fleur d’eau,parcours pas touristique comme aujourd’hui. Les canoes de touristes naviguent sur les restes du cadavre d’une rivière et l’ignorent,parceque le decor reste sublime.La Dordogne est crevé de la perte de ses galets,le Rhone du pyrolène,la Loire reste un peu naturelle. Les points à la place des lettres pasque cette histoire est à prétention universelle et que les points sont pour écrire que cette histoire est aussi par exemple en Croatie avec ses traces dans les villages de montagne ,des centaines de mortes aux monuments aux mortes,de la résistance en 43 44,s’y ajoutent sans doute celles et ceux de 92.J’y ai crapahuté en 63 avec celle qui deviendra ma femme quelques mois plus tard. Nous sommes allé voir un pays non aligné. Depuis,avec les armes à domicile ca a été tragique. Ils semblent s’en remettre doucement. Parcours aquatique vers les M.O.I trop risqué pour la gestapo et la milice. Ma mère dans le sentier de la falaise de T..... est tombé en rentrant avec sa précieuse charge, les œufs cassés, perdus, mère mortifiée et nous ses trois garçons avec, et souffrant aussi de sa souffrance. Je porte une blouse grise comme tous les enfants y compris les jours sans école, l’école où officient ma mère et Monsieur N…., un Lorrain suppléant l’absence de mon père ,dont je n’ai pas le souvenir des traits du visage, en Bavière depuis Sedan pris dans la nasse avec un million d’autres soldats de l’armée en déroute. Depuis plusieurs jours les maquis circulent ouvertement, patrouilles à pied, ou descendant de la grande forêt en moto et parfois voiture. Deux jours ont passé depuis une livraison de grands crus par-dessus les ridelles d’un camion après une visite des caves d’un château voisin dont le propriétaire s’est depuis longtemps enfui. Pas très prudent sur une route, la 704, assez fréquentée par l’armée allemande et ses supplétifs. Hier dans le chemin de terre, derrière la ferme sur la colline, j’ai croisé et salué trois hommes, avec des bandes de balles autour du cou, et des armes à la main, j’en connais un ,pas les deux autres. Au même moment un gros avion et deux plus petits sont passé à très basse altitude, vers l’ouest, Bordeaux. Nazis.Bien après j’ai pensé que c’était un Ju 52 et deux chasseurs,le tout en un eclair,pas dangereux ce jour parceque préssés d’être à Bordeaux. Pas comme ca tout le temps ces jours ci un petit avion semble inspecter les routes. Un mois plus tard mes velleités de mémoriser ma vie et celle des autresGeorges Guingouin m’en parlera 60 ans plus tard- des forteresses volantes américaines ont parachuté les armes aux maquis Limousins sur ordre de Churchill ,les armes au grand maquis qui sortit victorieux, le seul en France d’une bataille rangée contre Wermachrt ss et milice dont De Vaujelas et madame. Les américains n’ont pas toujours tort. Hommes vêtus de cuir, armés de revolvers sous leur veste, je le sais, j’en ai vu un,revolver sous un blouson, hommes qui passent plutôt le soir, apporter des nouvelles et parler un peu à ma mère La grande nouvelle, le 6 les alliés ont débarqué en Normandie. Les villageois n’explosent pas de joie, mais les sourires fleurissent sur les visages, toutefois encore prudents. La semaine passée une colonne casquée a traversé le village vers le sud, le Lot, véhicules sous des branches fraichement coupées, hommes sans paroles, roulant doucement, aux aguets, pas un coup de feu, dans le seul ronronnement des moteurs de véhicules en marche très lente. Peu après une semblable colonne avancera en Creuse avec un mort maquis sur le capot du half track de tête. Moi, sur la pointe des pieds je regarde par les hauts petits carreaux de la grande fenêtre.ils ont un regard que je trouve vide. Mais ce fut plutôt rassurant, puisque sans bruits ni heurts. Il y a 8 jours de cela. La semaine dernière, à Sarlat en Périgord j’ai vu un soldat allemand, sur la place devant le tribunal, Il marche son casque dans le dos, pas sur la tête, pas effrayé, sûr de lui. Aujourd’hui, j’ai visité la mare, puis me chauffe au soleil, debout contre la palissade de bois de la maison d’en face. Je ne respecte pas tous les jours l’interdiction par ma mère de traverser la route. On raconte parfois le soir dans la famille de la ferme sur le haut des collines, famille de notre repli du centre bourg trop exposé, des histoires dures, de femmes pendues, de maisons brulées, des horreurs, dont gamin je ne mesure pas bien le réel, les adultes peut-être, par oui dire des anciens de 14 18. Le grand père de la maison en porte une trace, une balle l’a frappé en plein front, en bout de course, et ne l’a pas tué. Il en garde sa trace au milieu de son front . Et il y a le quotidien proche, le soir ou j’ai entendu les cris du collabo dans la voiture. On l’a retrouvé le lendemain devant la porte de la grange près du pont de la Dordogne.Son corps. Soixante ans plus tard le commandant Soleil me dit G.....on connait,on a exécuté deux collabos, un a G....... ,l’autre à S..... Soleil dont parle Hastings,pas toujours tres tendre avec les FTP mais reconnaissant que la das reich avait sauté en priorité sur les maquis FTP qui ne voulaient rien entendre de l’attente du jour J,comme les maquis AS. Soleil . Un jour que j’étais pas loin de ma maison en Limousin,je vois un homme signer ses livres à la maison de la presse,Pierre Louty,Limousin d’origine et Limousin éditeur et auteur d’enquêtes minutieuses sur les maquis. Minutieuses parceque Pierre Louty recherche le detail,le detail infime porté par des porteures-rs de détails infimes. Pour ce qui me concerne c’est en 2005 soit 2005 moins 1944 egale 61 annees que j’ai découvert que Neyrat est mort pour avoir tiré au révolver sur un blindé arrété devant la fontaine de La Mouline,la partis sud du bourg de G..... «Bonjour Monsieur,vous savez ,j’ai connu les maquis de Dordogne,j’ai vu la voiture qui m’amenait ma mère et mes frères controlée par deux maquis qui descendaient de la falaise à V...c’etaient des gars de Soleil.Soleil doir être mort depuis longtemps.» «J’ai rendez vous demain avec lui ». Je reste muet et ma mémoire fait un bon en arrière,et un pas en avant. «Auriez vous l’obligeance de me donner ses coordonnées?» «Bien sur». J’aperçu alors avec une grande surprise que cet homme qui signait des livres ressources,hors les discours habituels sur les bandits terroristes,Pétain n’étant jamaais totalement absent du paysage,ce homme était non voyant. Chapeau l’artiste. Le soir même j’eu une discussion historique pour moi même ,peut être moins pour lui,avec Soleil. Nous nous rencontrerons plusieurs fois,avec son admirable compagne,et Marcel M..... ,dit «Le Prince». Des heures durant,ces discussions sont maintenant aux archives du Musee de Limoges. Pour nous enfants les morts sont mystérieuses et nous n’en connaissons pas les coulisses . Questionnés cependant par comment est il possible de collaborer ?Impossible de parvenir aux détails de l’histoire parfois appréhendés bien plus tard. Encore un souvenir qui me tord les tripes. A Camp Marty chez L….., la ferme qui nous reçoit. L’après-midi, ma mère à la vaisselle avec moi qui essuie les assiettes. De temps à autre un œil vers la route assez loin en contre bas. Un convoi soudain. J’apprendrais plus tard que le maquis a fait sauter un pont sur le marais à la limite du Lot obligeant les véhicules nombreux à emprunter notre route, la route en dessous,qui va à M.....,un proche village,dans le département voisin du Lot. Regardant ma mère je la vois reprendre des verres justes lavés et essuyés par mes soins. «Pourquoi ces verres Maman ?» «S’il y en a qui montent ici.» Par la fenêtre justement une moto et deux hommes en uniformes grisatresmontent ici, puis s’arrêtent puis font demi-tour. Ma sueur je ressens tout à coup. Bien après des histoires courent. Madame C…… près du pont : Ils m’ont demandé une omelette. J’ai cassé des œufs et les ai servis. Plus loin vers la Corrèze, un hôtel restaurant, bord de route. La patronne à la même question : «Je ne sers pas les uniformes allemands.» Elle ne termine pas sa phrase sous la rafale. Les voisins finiront dans un puits. Une gamine est laissé vivante, pour qu’elle raconte. Ces détails, par quoi l’histoire s’avance en nos souvenirs, je les ai recueilli des jours, des mois, parfois des années après des dizaines d’années sur certains points.. Notamment lors de mon enquête vidéographique, certains récits sont en place aujourd’hui dans mes archives au Musée de la Résistance et de la Déportation de Limoges et du Limousin.. Ce jour présent est calme, je me réchauffe au soleil du 8 Juin. Un bruit brusque vers ma droite rompt le chant du coucou perché dans les arbres du marais proche , et je tourne ma tête. A 4oo mètres environ, devant chez C….., une carapace métallique s’avance. A son aspect, pas le maquis, l’armée allemande, encore. Insolite parce que ce n’est pas un camion, mais un truc que j’ai jamais vu. Je m’arrache de la palissade et saute mais ne peux, ma ceinture de blouse est restée coincée dans la palissade. Suit une scène qui me réveille encore la nuit. L’engin est maintenant proche. J’ai perdu 20 secondes à me dégager. Traverser la route pour alerter ma mère et mes frères ou me planquer derrière la maison, près de la mare. ? Je traverse sans plus de questions et avant de bondir vers ma mère, prends le temps derrière le mur qui me sépare de la route de regarder la colonne. Je vois des hommes casqués, dont un qui se baisse et tend le bras. Dans la minute qui suit nous courrons dans le chemin de pierres, au vu des camions sur 200 mètres, vers la ferme L…… qui héberge depuis des semaines nos urgences. Une heure plus tard, dans un près voisin, nous guettons, à l’affut des imprévus du danger. Du ciel tombent en tournoyant des bouts de papier qui a la lecture sont des bouts de livres de comptes. L’hôtel du pont brule.. Je suis descendu au village le lendemain, vu le camion du maquis, parebrise crevé, renversé dans le champ près de la maison longtemps dite du matelot puisqu’il y habita. Et j’ai vu du sang séché sur la route. Des années plus tard C…. F…. me parle de ce jour où il alla avec sa mère le soir même, inquiète puisque son mari, de l’AS Corrèze gardait le pont avec des maquis Périgourdins,dont deux maquis Soleil FTP. Il était sauf parce que son groupe était un peu à l’ecart de la route, l’automitrailleuse aperçue trop tard par le camion et son chauffeur avait tiré au canon. et les grenadiers ss avaient sauté de leurs camions dans les cours des maisons de cette partie du bourg jouxtant le pont. Il est raconté que deux ss sont remontés bléssés dans leurs vehicule Le vehicule ouvrant la route etait une automittrailleuse du régiment der furher aux dires de Max Hastings,auteur anglais On raconte par C ….M… qu’un revolver ss fut retrouvé près du camion le lendemain, et qu’ils auraient eu deux blessés. Il me parla d’un corps carbonisé, encore assis et noir devant l’hôtel. Quand à moi je contemplais les ruines encore fumantes et sut qu’il y avait des morts dont mon voisin Cauquil , une balle explosive dans le bras, qui agonisa deux jours chez les P……..impuissants. Ces gens-là ont commis Oradour peu après. Comme l’indique Max Hastings la das reich subit ce jour et en ce lieu son premier accrochage et perdit une demi- heure. Plus tard à 120 kilomètres au nord elle perdra l’adjoint de son commandant qui le chercha sans résultat , et là perdit deux jours. Précieux pour Omaha Beach. Eisenhower prétendit que les maquis du centre avaient sauvé le front normand dixit à d’Astier de la Vigerie. Curieux qu’un maquis coco sauva les américains et le débarquement. C un point très occulté de l’histoire de l’exact gone, quand on parle maquis on parle Vercors et de son échec why why ?? Ce jour-là Hastings écrit tout de même une erreur, René garagiste ne mourut pas, mais bien plus tard comme me le confirma Marcel son fils et moi-même puisque René s’occupa de mes voitures. Ce jour-là N jeune réfractaire au STO mourut d’une balle qui a suivi la longueur de sa jambe. Il agonisa deux jours. Soixante ans plus tard j’ai appris par Y ..... habitant à 30 mètres de chez moi à Paris qu’il était mort d’avoir tiré sur un blindé à l’arrêt, près du lavoir de la Mouline. Les ss en professionnels de la guerre, avaient tendu une embuscade de fin d’accrochage, à la sortie du village,près de l’actuel terrain de football et surprirent des maquis ayant oublié une arme sur la plateforme de leur véhicule. Fusillés dans le fossé, moins un qui sauta dans les ronces et leur échappa en traversant la rivière à la nage. Je recueillis son récit par la voix de Mme B…. 60 ans plus tard. 6O ans plus tard. 60 ans plus tard c’est une histoire d’automitrailleuse dans la petite montagne limousine qui me valut ma première exposition personnelle à Paris et ma rencontre avec les femmes et homme des maquis toujours vivantes-ts. Bref avec tout ça je et nous étions de vrais chats sauvages très entrainés, et bien que très respectueux de ma mère un peu free-lance tout de même. Ma première transgression fut de traverser devant la reconnaissance wagon . Pourquoi citer les maquis detruits dans l’histoire officielle ? Parce que le maquis est une forme émergente ,populaire,inventant ses formes en marchant,alors que l’encadrement des maquis Gaulistes étairt souvent militaire de carrière avec une culture étrangère aux terrains. les professionnels n’avaient pas les outils d’analyse pour gerer un mouvement de terrain. j’en discutais avec le Colonel,et ce fut cette discussion qui me conduisit au complexe tel que le definit en 1975 Ilya Prigogine. Un jour je demandais de la rue Daguerre,du restaurant ou je savais que le président C venait y manger la cuisine de la Réunion,je lui demandais par courrier postal que les maquis soient représentés au prochain défilé du 14 Juillet,une idée qui me semblait de raison. C me fit envoyer une invitation nominale et personnelle pour la place de la Concorde,je pus y pratique quelques inteviews dont un enregistrement d’un membre du commando Kieffer qui me signifia que oui Paris était bien miné en maints endroits. J’interviewais aussi un gradé dont je ne reconnaissais pas le grade vu mes 15 jours à Saint Cir Coetquidan,un peu brefs pour des études longues,lequel gradé m’indiqua que les canons qu’ils rangeait en ordre sur la Concorde était des canons à tir rapide pilotés par informatique,et me revint en mémoire que mon d.e.s d’avril 68 traitait sans que je le sache du codage des informations de commande de tir de ces dits canons,moi un pacifiste avait donc bossé pour l’armée.»Additionneur modulo deux a diode tunnel.decaleur de signal pour circuit de codage.»L’état de la sortie à la séquence n est l’état de l’entrée à la séquence n-1.ca permet de coder le signal transmis. Ca me remis en mémoire que ce d.e.s m’avait permis de me présenter à l’agregation de Physique appliquée,ou j’étais mal préparé,mais tout de même l’oeil assez vif pour remarquer une erreur dans le texte d’une epreuve,qui faillit déclencher une grève dans cette epreuve et qui ne me valut pas d’être admis,malgrès cet exploit. La tête du jury n’avait absolument pas apprécié mon intervention. D’autant que parmi eux se trouvait un dirigeant syndical que j’avais reussi à faire éliminer,en plein dans le contexte Algérien,ils etaient socialistes du «dernier quart d’heure de Lacoste,pourtant ancien résistant nous etions cocoet pour une reconnaissance de une Algèrie nouvelle et indépendante. Je discute de tout ca de temps a autres avec un ex dirigeant de la FEN historique au quiosque à journaux au bout de la rue daguerre cote general Leclerc. Revenons au retour de mon vieux de retour de stalag J’allais bientôt être soumis à une autre transgression, cette fois par lui. Milieu juin 1944 Il descend d’une voiture Simca 8.Depuis hier soir nous savons qu’il est en route. Ses dents blanches nous offrent un sourire, nous ses gosses à peu près jamais vus. Correspondance cloisonnée. Le stalag. Ma mère retrouve son Jules, c’est son prénom. Le lendemain premier repas en son honneur. Ma mère a mis deux assiettes, j’ignore en 2018 si c’était une habitude en 44, ou une première de son initiative pour ce jour. « Enlèves une assiette » furent ses paroles en s’asseyant. Ma stupeur me rendit muet de stupeur. Un coup de couteau dans la tête.Scission. Mon père ce héros devenait adjudant, et en plus n’avait pas fait vraiment la guerre, nous si. Ce fut une catastrophe pas encore finie ce jour. Dialogue incommencé et jamais entrepris. Un peu méchant avec lui,je vais aggraver mon cas. Sur le monument aux morts de G figure un nom,mort en 1940,à table un jour j’interroge l’assistance,comment est il mort ? Personne ne le sait. Mon père: «je le sais j’y etais:Les avions nous tournaient au dessus en nous surveillant.Il a pris une arme et leur a tiré dessus,les stukas se sont énervés et ont laché leurs bombes,» Le tireur un habitant soldat de G... en mourut. C’est pourquoi son nom gravé dans la pierre me dis je. «Comme quoi il faut réflechir avant de faire des bétises» ajouta mon vieux. Silence radio,je la fermais et refermais. Je me refermais sur moi-même en famille et commençait les 399 et 401 coups,pasque les 400 c’est Leaud. Leaud qui habitait Montparnasse au coin du Boulevard Edgar Quinet Raspail. Il passait dans le bar,nous au comptoir avec Eric S....,et énonçait des phrases mysterieuses et repartait. C’était ses coups. Ma mère meurtrie s’essaya à faire bouger quelque chose, sans succès. Cela alla jusqu’à mon déshéritage 69 ans plus tard. Un notaire en sauva un bout. Voilà, Bénezet exprime dans une préface que les vocations naissent d’une grande blessure de l’enfance. J’en pris plein la gueule et devint ce qu’on n’appelait pas encore free-lance. C’est ce que je suis devenu non tout de suite, un peu après, par Bénezet et quelques autres, et surtout moi-même. J’ai rencontré des êtres de rupture parce que rupté moi-même à 7 ans. Parmi quelques se détachent deux hommes et trois femmes,quatre avec celle qui m’a laissé tomber. Parlons des hommes. Printemps 1979 circa. Je vis à Paris depuis 67, sorti tout seul sur le terrain plastique de la peinture et de ses univers, par un atelier de Montparnasse, par Henri Goetz. Je m’ébroue en chien fou dans mon nouveau domaine. Ce soir nous sommes au théâtre du forum des halles, en attendant Lubat, que j’ai vu en trio à l’école spéciale d’architecture ,15 jours plus tôt. Il ne m’en été rien resté. Lubat est encore en trio, accordéon ou mélodica ,M au piano L T… à la flute traversière. Je n’ai pas la mémoire de la musique ce soir la,pasque ce fut un acte de théâtre qui m’a troué. L T joue les pieds au ras de la scène, au piano à gauche,M....., Lubat au milieu au mélodica. Il quitte la scène par les coulisses. Jazz assez traditionnel. Soudain de la coulisse de droite, à cour, sort un poilu de14 18 le visage peint. Il marche et tire un chien jouet à roulettes qui bouge la tête. Disparait dans la coulisse de gauche à jardin Le public est soufflé. Le poilu sort de jardin pour revenir à cour. Et recommence son jardin et cour. Les deux musiciens n’ont rien perçu puis leur mine s’allonge lorsque le public sourit de joie de l’impromptu Lubatesque. Inquiets que leurs musiques déchainât des sourires. Je nous compte dans la salle, nous sommes 11 spectateurs trices. M’arrive dans la tête la pensée immédiate : « J’aime cette personne sublime » Je veux la connaitre de près, me vient l’envie subite de monter sur scène. Mollo ptit gars regardes où tu es, y es tu ? 68 dans les rues de Paris et le crs ss m’ont laissé insatisfait j’avais connu les Ss, pas les jeunes gens jeunes fillesqui criaient ce slogan. Mais Lubat m’a impressionné, ou plutôt remué en mes grandes profondeurs. . Debord avait déjà secoué la scène 10 ans plus tôt , et pas seulement par la prise des costumes de l’Odeon,qui reste un grand exploit ou le theatre rejoint le reel sans invitations, exploit de théâtre et exploit de rue.. Debord a secoué le monde. Merci à lui. Il est mort du spectacle concept,qu’il a finit par haîr après l’avoir inventé. par l’invention du concept «La société du spectacle» ,Debord a mis le doigt sur le nouveau rapport gouvernants gouvernés où l’image est une aide à la gestion des sociétés par une mise en scene facilitée par les nouvelles technologies. Le gouverné est en situation de moindre communication du bas vers le haut,un théatre où le programme n’est plus discutable. Lorsque Debord a réalisé que le dialogue etait devenu obsolète il s’est donné la mort. Debord fréquentait le «Petit Robinson»,Rue Boulard .En 75014. Un jour ou j’y étais assis,j’ai reconnu Debord ,acoudé au comptoir de zinc il contemplait l’atmosphère,rendu publique depuis par une video que j’ai pondue avec des amis. J’ai hésité à l’aborder puis y renonçais pour preserver son anonymat et celui du bar. La société ronronne dans le rapport collectif à sa théatralisation,laquelle fait entrer dans son giron de mise en scene toutes les emergences ou presque. Emerger dans ce contexte suppose d’inventer assez pour etre visible dans le giron,ou alors sortir du giron pour provoquer un autre point de vue,alimentant d’autres pratiques aboutissant à d’autres lois. Lubat a inventé une nouvelle loi: Détruire le spectacle de son intérieur,sans concertation de mise en scene antérieure sans déclarations au public, juste un acte où il jouait dejouait le spectacle. Pour ce tour de force,créant une prise de pouvoir scenique,Lubat met en danger la notion de spectacle. S’attaque donc au constat Debordien. Enorme. Reste à provoquer l’apparition de nouveaux espaces sociaux sur la base de la destruction du consensus theatre scene public. Puisque la scene n’est plus ce qu’elle fut,le public non plus,ouverte la voie à l’irruption d’un public nouveau entreprenant d’écrire et pratiquer les lois par lui inventées. Dans le spectacle qui affirmais-JE CASSE LE THEATRE QUE VOUS VOYEZ. Je pris cet acte pour un appel de lui à moi. C’était bien une première mentale qui me démangeait les pieds. 15 jours plus tard j’étais sur scène avec le feu vert de Bernard Lubat pour filmer,3jours de plus et je l’entends me dire : «Demain on est au Havre, tu viens avec nous.» Bernard approuvait des images qui jusque là n’avaient seduit personne,bien au contraire. «Arretes tu nous fait mal à la tête»,c’est ce que j’entendais le plus souvent,dans les bars du quartier où mon projecteur Super Huit balbutiait en public un mélange d’images nettes et floues incrustées sur la pellicule en image par image donc en en mode muet. S’en suivit ma place dans les spectacles de la Cie Lubat pour l’éternité, parce que j’introduisit l’image sur scène, d’abord en cinéma s8 puis écrans géants et vidéographie. En 1976 Charley lors d’un vernissage chez lui rue de la Ferronnerie du côté des Halles qualifia ma prestation de clip « C’est Labrot qui a inventé le clip français ». Avec la Cie nous avons innové sur la scène francaise, scotchée jusque-là dans une image synchrone du son qui l’accompagne et ignorant qu’une image peut aussi parler sans rien dire. En creusant dans l’histoire je sais que le clip est arrivé avec les scopitones et par les Anglais de Pink floyds,mais dans l’hexagone nous avons innové,suivis un jour par un déferlement industriel des clips a écrans géants de l’industrie du pestacle. Bon mais c a m’empeche pas de continuer,et à Uzeste ds petits jeunes marchent d’un tres bon pas. Donc Lubat fut une rupture. J’ai traversé en catastrophe des obstacles souvent sans les voir, les voyants après. Sauté de certitudes en angoisses successives, souvent sans parachute, ou du moins oubliant de vérifier sa présence. J’ai parcouru et parcours des déserts, seul ou à plusieurs, vécu dans des précipices ou aux bords des trous, y tombant parfois, m’accrochant aux racinespour en sortir pour parfois y retomber. Dans ce parcours je me suis efforcé d’en raconter les traces, éléments de langage de pratiques, mémoire de mon trajet. Mémoires non chargées de faire œuvre mais le faisant. Rencontré des hommes et des femmes extraordinaires qui m’ont souvent sauvé, parfois trahi. J’ai à peu près toujours gardé un sourire, sourire franc ou sourire en coin, de rira bien qui rira le dernier. Je vais poursuivre, suivant un bout de ficelle peinte de New York en région Centre en passant par la Lorraine et Paris sans oublier ailleurs. Accrochons nos ceintures, Prigogine et Guingouin nous surveillent. Le chevesne est un poisson de surface lorsqu’il est jeune de grand fond en prenant de l’âge. En bandes de jeunes lorsqu’ils sont jeunes, plus solidaires avec l’âge. J’ai vu des chevesnes de grand fond sous la falaise de T…. en plongeant à 6 mètres aidé par une grosse pierre dans mes mains .Ils bougent doucement dans le courant assez faible et se détournent lentement, l’œil sceptique. L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours,c’était avant que les dragues ne bouffent les cailloux pour faire du macadam routier et de la rivière une autoroute à canoes. Le premier chevesne énorme que je pris j’étais à peine adolescent, presque enfant sous le grand saule en montant vers « Sous Gaule », un lieu-dit. J’avais lancé ma canne en amont une sauterelle à l’hameçon. Le fil se mit à glisser rapidement à contrecourant. Je réagis en dressant la canne, il se débattit plusieurs secondes dans des éclats de lumière puis se rendit sur le flanc à mes pieds. J’en perdis une chaussure emportée par mes gestes et le courant. Ma mère fut maussade en m’accueillant, trop gros pour ses plats, mon père soupçonneux de ma prise peut être illégale ou volée dans une nasse, ça m’arriva aussi. Un an plus tard il me fit rejeter à l’eau des gardons morts parce que j’avais avoué les avoir pris dans uns souche à , la main. Il savait que je ne péchais que le chevesne, pas le gardon. A Bordeaux, secrétaire de ville de l’organisation UEC, j’avais pour ami plutot intime un littéraire, moi scientifique. P….. fut le premier à savoir que je dessinais. En cachette. Nous n’avions pas le temps aux plaisanteries dans les combats de rue assez souvent dangereux. Il me fit connaitre mon premier vernissage, puis rencontrer un peintre qui travaillait le sable, dans la campagne de Bordeaux. Ma mère avait constaté mes prix de dessin au Lycée et suggéré que je suive des cours par correspondance ce que je fis, je n’étais donc pas totalement ignare en débarquant en ville. P… eut bientôt l’attention d’un grand auteur L…A… qui le cornaqua dans le milieu des jeunes poètes Ou il trouva une juste place de Bordeaux à Paris. En plein climat oas,ou j’intervint un jour au téléphone pour prévenir E qu’un homme avait pénétré dans son jarddin muni d’une arme P…. nous amena de Paris un personnage extraordinaire ,Arthur Adamov, dont les propos, l’allure et les actes ahurirent les provinciaux que nous étions. Aujord’hui la différence est moins grande. Adamov voulut le soir un bar à filles, encore un scandale. Nous finirent la journée et passames la nuit dans un «bar à filles» dont certaines tricotaient des echarpes à côté du poele a bois. Ce qui provoqua le lendemain des remous chez les camarades. P…. proposa un peu après à L… une soirée poetique à Paris,lequel trouva l’idée possible et la reprit avec les Lettres Francaises. Et je me souveins aujourd ‘hui d’une conférence d’Arthur à Saint Germain des Près me semble til avec une projrction de film,comme un clip en somme. C’étairt en 1958 Peut être ce fut la que j’empruntais cette idée,pour m’en servir chez Charley en mixant des images à ce que Paris n’appelait pas encore performance. C’était vers 1976. Je retrouve en 2018 dans un numéro de la revue Europe dirigér par jean-Baptiste Para et coinsacré à AA une remarque semblant accrediter la presence d’images dans ses spectacles,qui confirmerait bien mon souvenir de 58. J’écris un texte en forme de chaos instructuré,qui devrait se structurer comme ma vie en chaos qui a fini par se structurer en ce moment avec un bout de ficelle. Un lien physique. A 14 ans je voulus adherer ua pc après avoir entendu Yves Peyron raconter l’histoire d’un maquis resté une journée dans l’eau d’un ruisseau en plein hiver,du côté de Périgeux;le village quadrillé par les «Vlassov»;son revolver dans la bouche. Ma mère : «tu es trop jeune.» Cet homme c’était Soleil.Je le raconterai plus tard. Les cocos ont révé au socialisme,moi avec.Le jour ou Staline est mort j’étais assez abattu. A ...W ... conférencier éminent m’avait répondu avec son autorité de grand journaliste: «Certains prétendent qe Katyn est l’oeuvre de l’armée rouge,comment croire cette invention hitlerienne etc,c’était sa réponse à ma question sur Katyn. Depuis bien sur beaucoup d’eau a coulé sous le pont de Vassily Grossman,pont qui relie Staline dans ses details à une éhontée dictature dont la gauche n’est pas encore remise. A preuve le marasme de l’impossible dialogue de gauche. Pendant ce temps la droite travaille. N’ont paq encore été décortiqués les mecanismes de structuration d’une dictature ,installée sur les ruines de la précédente. Cela dura 70 ans et plus,avec un quotidien rongé par la suspicion à tous les étages,de l’intimité proche du citoyen lamda aux soupçons de quiconque des hautes sphères. Guingouin me fit saisir lui aussi par les details de ce que fut l’organisation de son maquis,et les obstacles qu’il rencontra. Structure donc carcasse de vie,et hasard donc possibilité de mort. Ce fut donc ces phrases qui me conduirent un jour à Prigogine,et définir des outils d’appréhension du reèl. Si je peins c’est pour atteindre le reèl,un truc inabordable,aussi inabordable que l’horizon,mais c’est par ce que c’est inabordable que ca m’interesse. Einstein a decouvert w=1/2 mc au carré en tripotant les tenseurs de Ricci à partir du constat que la simultanéité de deux évenemnts est du domaine de l’impossible. Ca a conduit à l’energie de la bombe et des centrales, donc que l’homme a ateint par la le soleil ,avec une echelle sans barreaux ,juste un peu de calcul tensoriel. quand j’ai pris un pinceau je m’ai dis dans ma tête de piaf: «Inutile de prendre ce pinceau si tu ne te prends pas pour l’égal de Picasso». comme ca tout simplement. La création est passé sous la férule du marché,ou B A finance Beaubourg qui ne peut plus entretenir ses structures. Le jugement des oeuvres est défini par une armée bienveillante qui veille aux délires des emergences qu’ils ne peuvent donc accueillir. les pauvres ils elles s’ennuient et nous avec pendant un temps. Tout ca avec le consensus du consensus. Ca me rapelle les jurys d’agreg,avec la nuance que tout le monde peut se presenter à l’agreg,pour être accroché à Beaubourg il faut en plus se presenter dans les normes. Avec l’adoubement des candidates ts. par l’éminence des jurys. Bonjour les degats,gare à nos os. C’est le degat des os. Pour ce qui est de l’agreg je vais en parler aussi comment j’ai mis le jury en dilemne. Ce temps est fini pour moi dès le début;ousque je décidais de ne pas me plier à une forme aussi séduisante qu’elle pusse paraitre. un jour d’exaspération je rencontrais le Grand Charles. Ce con est mort sans me le dire il y a 4 ans,il dort du côté de L’Escarène,sous une cyrose du foi. J’etais avec une bande qui etait venu me chercher,parfois interessant,mais trop endormis Ca s’appelait Nuit Blanche. On avait une galerie revue Rue Lamarck ,en montant sur la Butte Montmartre mais loin tout de même heureusement. je m’ennuyais presque tout le temps. Un jour le Grand est passé voir. On ne s’est jamais plus quitté. Comme avec Lubat,il ne me quitte pas. C’est mon oxygene pas genant,c le contraire. je garde des bandes videos de 77,presque toutes naze,j’y ai deja rerouvé le Grand,par miracle,parceque j’ai décidé de me poser dans une maison avec des murs et un toit et que je peux y bosser presque tranquille. J’ai retrouvé New Deal Dual Unit ou il tient la camera et moi le pupitre dispatchant les images de scenes. La video donne une approximation du spectacle,parceque on a monté tout ca en quasi direct. j’ai mis Bernard tappant avec ses baguettes sur la tête à Portal,qui ne sait pas encore dans quelle machine il se trouve. Ensuite vient le Général Motors Company dit camion GMC des pompiers de Villandraut sans doute,scotché en vol. C’est du montage improvisé,oui Messieurs Mesdames et les enfants. Remarqué par FC éminente auteure d’un très bon papier. dans Sud Ouest. Ce furent le squat de Beaubourg,toujours pas assimilé par les successives directions,dans l’espace confié à la coqueluche de l’architecture francaise internationale. Puis le défilé de la cgt du premier mai 1981. Les parties de pêche du côté de B. Les drames resolus de la beauté non beauté des images du grand écran,qui par nous se retrouva subitement blanc pour conflit de régie. le lendemain j’eu droit à un leger savon du maître des lieux. Bref,on ne s’ennuyait plus du tout. Canal plus Toulouse nous accueilli dans son studio pour monter le film en 1993 que je viens de numériser en 2018,et qui garde comme une pépite de bonheur. Je decris la l’espace unique de la scene d’Uzeste ou les artistes sont aux commandes du bateau,avec l’exigence que s’invente invite un public de nouvelle très nouvelle nature sinon gare à la repression. Uzeste est pillé par tout le monde ,ou s’y essaie sans toujours en mesurer la grandeur. mais Uzeste a changé la face de la production,hexagonale,et internationale. N’a pas que des amis,puisqu’il faut cadrer et recadrer l’emergence,dès fois qu’elle emerge dans les salons. Le systeme est cryptobrejnevien,qui garde les cordons de la bourse. Uzeste accomplit le tour de force que l’émergence y soit subventionée. Ca s’appelle reévolution quelque part tout ça messieurs dames. Nous sommes allés à Toulouse dans la Lada essence de Charles qui fur celle de Francoise Claustre,et pensions avoir assez d’essence pour y arriver. Panne dans la rue en plein centre ville de Toulouse.. Charles sort de la voiture et revient un quart d’heure ensuite avec un billet pour acheter l’essence.Il a aussi des traces de rouge à lèvres sur la joue droite. «Comment t’a fait ?» «j’ai vu qu’on etait dans la rue d’une fille qui m’avait donné son adresse.» «Elle m’a donné l’argent.» Nous respirons puisque ces billets nous assurent le retour à Uzeste. Nous passons la journé assis dans un studio professionnel à indiquer des séquences de montage à une équipe de techniciens qui connaissent l’enjeu du film puisqu’ils connaissent Uzeste. Nous sommes éblouis et ce justement au vu du résultat. Le lendemain ,sans avoir dormi nous longeons la Garonne du côté d’ Agen. «Je me gare dit il.» A 30 mètres du fleuve. Nous nous ecroulons dans le sommeil. Le jour laiteux gris et pluvieux nous reveille. La garonne a débordé,nous sommes dans 50 cms d’eau brun clair .Plus de chemin. Enfin voila,comment ce fut ,NDDU soit «New Deal Dual Unit» J’en chialerais presque qu’il soit plus là. En plus il vivait tellement vite qu’il fallait que les autres fassent gaffe. Lui s’en sortait presque toujours. Ya un paquet de morts de cette époque,Dom,3eme à l’agrèg de philo,overdose,Geneviève,démissionnaire de Normale Sup, productrice réalisatrice à France Culture,éminente écrivain poète a plié devant son 3eme cancer. DFR,qui n’a pas assimilé son père,mort de ses reins. De cette époque ou nous furent une poignée,nous etions reticents à être assimilables au marché. Ca nous est un peu resté Aujourdhui avec tout ca,je suis personnellement capable d’être actif dans un truc pas prevu par tous les stratèges de Trump à Poutine en passant par Hollande et ce gentil Macron,qui soit dit en passant met en oeuvre des théories novatrices qu’il faudrait analyser de plus près. La théorie du complexe c ‘est complexe au point que la droite peut s’en servir,d’autant que la gauche s’en prive de peur de la génération de l’incertitude que la théorie implique. Mais pour l’heure seule la droite s’en sert. La gauche de Méluche a oublié qu’il sait qui est Prigogine,mais puisqu’il l’a abandonné, c la preuve qu’il a pas tout compris. En 2006 sur un reseau j’entends dire Bové,c’est pas possible,il est trop ceci ou cela,je reponds,j’aime bien Bové,il est pas mort. En 10 minutes sur un blog la candidature devient non impossible. Le lendemain ,route vers Nimes point de RV d’une bande d’électrons dans le paysage electoral des présidentielles de 2007. Banlieue de NImes,la demoiselle avec qui j’avais parlé de Bové est là,bonjour..... une 40 taine de femmes et d’hommes. Nous travaillons depuis ce jour N..... et moi -même a plein de choses et autres. Discussion:» qu’est ce quon fait.?» «On va monter au Larzac parler à José.» Février,le causse est splendide à La Cavalerie,que je connais pour y avoir avec Marcel Felix Castan exposé mes oeuvres incompletes et plastiques à un évenemet sublime «La mostra del Larzac»,un batiment génial. Un lieu de même. Bové nous reçoit avec ces mots «Si vous m’amenez autre chose que vos bonnes mines je reflechirai,il me faut au moins 10000 signatures sur une pétition.» «José on en a 20 000.» Il indique alors qu’il faut manger le gateau et boire un coup. L’aventure de 6 mois est née comme ca. Ou je vous parlerai de B..... le Français Sénégalais. Un coeur d’or,une Laguna rouge,un cheval en Normandie,et un bateau sur le canal à Toulouse. La candidature fait grincer les dents de ceux et celles qui n’avaient pas vu venir cet ovni. Donc perso j’étais pret pour ND. Un jour en sortant de la bourse du travail vers la republique une nana a dit: «Ce soir on reste Debout sur la place,on dort pas.» Ca a commencé comme ça. Ca n’est pas fini. La peinture comment ca commence. Par definir un pinceau qui peut être depuis Maciunas et Georges Brecht d’après Yoko Ono,c’a c’est par les américains qui nous gouvernent la tête,mais enfin il ya eu Courbet et la colonne de la Bastille,Vincent et son oreille,Malevitch et son carré magique,et le hongrois qui cout ses tissus, HantaÏ. Une peinture quand vous etes en face doit etre comme si on declouait le christ de sa croix . La foudre de la conscience que le christ cloué c’est lui qui a raison et qu’il fallait qu’on s’occupe de le declouer pasque lui cloué c’est nous qu’on est cloué. Je vais pas devenir chrétien pour autant,mais moi ancien coco je me rends compte que j’ai envoyé des gens au goulag,avec mon accord. Mais oui. Tous les balbutiements des politiques n’y pourront pas. On essayait de faire un nouveau monde pasque l’ancien est pas brillant. L’invention par les machines d’objets qui nous eloignent de la dependance aux difficultés à vivre dans un milieu naturel hostile resoud une partie des handicaps,mais à un prix assez lourd ou l’homme et la femme se retrouvent esclaves d’un nouveau genre d’objets. Ce qui met en danger l’espace physique de la planète , ce que l’on commence à mesurer après des siecles de ravage que l’on pensait non destructeurs du vivant. La lutte a toujours été entre les promotteurs de machine qui deshumanisent,et les penseurs qui definissent de nouveaux humanismes. Les bolcheviks souhaitaient construire une societé ou la négociation a tous les étages pouvaient laisser esperer la construction d’une democratie de base. Mais rien ne s’est passé dans la négociation,l’ordre de fer de la dictature est revenu sous une nouvelle forme encore plus agressive qu’auparavant, soit donc le fascisme. Et sous pretexte de danger fasciste staline a crée un espace ou le citoyen est nu devant la structure. Après le fascisme quoi ? Un semblant de démocratie tant que l’ordre fondamental neo liberal n’est pas remis en question. Il faut definir par des moyens nouveaux des lieux ou la gestion du reel puisse satisfaire et les besoins physiques,et les besoins intellectuels. De nouveaux espaces emergent qui construisent une liberté de pratiques et de vie hors les grands schémas antérieurs. Ces espaces sont difficiles à faire exister et leur existence souvent remise en question. La vie transpire au fond d’un chaudron qui la malmène.pourtant il faudrait penser à l’extraordinaire de la vie,tellement extraordinaire que ca peut expliquer la férocité des combats des humains pour respirer un maximum,en oubliant que sans pensée vers son voisin,ce meme voisin est privé d’oxygéne ,en en voulant trop pour soi. Pourtant quoi de plus beau que le chant du rossignol le matin,le saut des dauphins hors des vagues au long des thoniers qui tangent et roulent dans la mer agitée au large du port de Sète et des Saintes Maries de la Mer. Que le lent parcours de l’epeire fasciée autour du centtre de sa toile qu’elle repare. Même et y compris si les dauphins mangent les sardines,et l’epeire est à l’affut des sauterelles dans l’herbe du soir,plus d’espoir. L’humanité ,on sait pas bien d’ou elle sort.Yen a qui disent les acides aminés,apportés par les comètes,d’autres ,c’est Dieu.On sait pas On sait pas pourquoi ya des planetes mortes et une habitée. Archimède a decouvert la poussee qui porte son nom,Galilée les lois de la pesanteur,Newton les lois de Newton,Einstein la relativité,en regardant de plus près le monde ,regardant autrement que le commun regarde. Kurt Godel lui il dit qu’il faut faire gaffe aux verités en mathematiques et ailleurs. Enfin les savants ont mis le monde en équation ,en se disant comment ca se fait qu’on puisse ecrire des équations c’est pas facile à comprendre. Y en a un ,petit français pénard,qui s’appelle Bénard ,qui en chauffant une coupelle d’eau a mis au jour les STRUCTURES DE BENARD. Un truc enorme pasque dans une coupelle d’eau il y un peu d’eau ,c’est tout. D’accord il a chauffé uniformémént, ce qui n’est pas facile à faire,il faut une source uniforme,donc dependant de technologie très avancee en fait. Ce rien fait très fort,il indique ,que partant du chaos du mouvement brownien,Brown a montré,et c’est visible avec une bonne loupe,que les molecules d’eau sont soumises à des chocs des brins de poussière et donc soumise à des parcours en chaos,elles changent de direction sous les chocs. Si l’onchauffe uniformémént la coupelle d’eau,l’influence des chocs est moindre que l’influence des courants que la différence de temperature des regions haut et bas de la coupelle engendre. L’eau devient le siège d’une structure dynamique hors chaos,qui donne une figure presque stable,en tous cas assz stable pour etre visible à l’oeil nu. C’est la structure de Bénard. Autrement dit:Le chaos initial peut dans certainhe conditions se structurer.D’aucuns mathematiciens peuvent ecrire moyenant la resolution de 4 equations différentielles les courbes que decrivent les molecules d’eau. On a affaitre à un modele definissant les conditions de creation d’une figure sortant du chaos. On parle d’un chaos deterministe. C’est Ilya Prigogine qui a le premier analyse les consequences de l’expérience de Benard. Cette expérience aux dires de certains dont je suis peut être appliquee aux societés humaines qui errants dans le chaos peuvent se structurer en structures plus stables. Certains dominant peuvent prosperer dans le chaos en s’en mettant à l’exterieur et profitant du chaos interdisant aux personnes sous son regime de se structurer pour lutter contre les dominants. L’histoire regorge d’épisodes de chaos,auquelles succedent episodes structurant. D’aucuns refusent de voir dans l’évolution historique un quelconque rapport à Benard. Je refute cette refutation. On peut voir dans les relations humaines 5 types fondamentaux: Communication dominant dominé: C1 ----------------------dominé dominant C2 ---------------------dominant dominant C3 -----------------------dominé dominé C4 ---------------------non communication.C5 -----------------communication vers soiC6 Ces types de communications sont généraux,suivant leur nombre et les predominations,la structure sociale passe du chaos à une autre forme. Il est de notre interet Nuit Deboutesque pasque c’est avec Nuit Debout qu’est apparu une impensable sortie du chaos Il est de notre devoir debout d’analyser comment ND est apparu. Lorsque un ordre est jugé oppréssant,il s’agit de savoir comment s’y prendre pour le changer ou le supprimer,pour etre en mesure de proposer autre chose. Un ordre gere le social,de telle facon,dominant dominé que le dominé parvient avec mal à respirer. L’ordre ne peut gouverner le monde ,donc les dominés,qu’en gerant à son avantage les points de contact dominants dominés. Par exemple l’usine est point de contact la presse est point de contact. En fait ,on fait pas tellement gaffe que les points de contact sont en très gransd nombre. Et c là que ca devient interessant. Partant d’un point de contact,en ce moment c’est les pompes à essence,on remonte un fil que l’on attrape au point de contact. On remonte et on arrive dans des lieux de pouvoir presque automatiquement. Ces lieux de pouvoir peuvent être unique ou plusieurs. Une négociation peut avoir lieu,en ces lieux,d’ou peuvent partir de nouveaux fils,qu’il faut suivre et ainsi de suite,on cree des points de discussion que les dominants ont du mal à gerer avec leurs habitudes anterieures ou les temoins etaient absents. Mais maintenat il y a des temons ,et temoins assez actifs pour devenir acteures-rs. Donc voila si je fais un point au point ousque je suis. Ma vie est fut une succession de sauts de zones calmes à des zones agitées sans que je puisse deceler une sorte de chemin avant bien longtemps. Et puis aujourd’hui il me semble qu’un chemin peut se lire,et de la une sorte d’hypothèse se fait jour pour definir des lois,à partir d’une expérience individuelle,souvent confrontée à de grosses pointures,me définissant alors aussi comme pointure puisque les fréquentant dans le travail par le travail. Compte bien tenu bien sur que le travail en question n’en n’est pas vraiement un puisqu’on est la aussi dans le plaisir de l’extraordinaire d’être en symbiose avec le vivant. Ma confrontation au monde est une rebellion qui m’a conduit à frequenter des rebelles dans un rapport inventé et non subit. Dans ces registres et dans cette jungle je n’avais pas les moyens pas les envies de poursuivre ma production sur des rails écrits. Ce qui m’a améné à définir des outils hors rails pour vivre dans un espace de rails,lesquels sont des guides que l’on doit suivre périodiquement sauf à en mourir en cas d’oublis,avec cependant des évasions remettant tout en question,y compris les rails. Ma peinture fut aussi une sortie de rails,puisque j’atteignis mes pairs par un hors rail,la première fois avec un pistolet à peindre déréglé pour fabriquer un générateur de goutte de pluie de peinture,j’ai fais pleuvoir sur la toile,pleuvoir de la peinture,comme si la pluie pouvait se mettre à peindre, ce qu’elle fait d’ailleurs,mais jusqu’à moi ça ne s’exposait pas. Merci la pluie. Enfin c’était de la torture dans cette confrontation de mon être avec le grand être. Un jour dans le 75014 que j’étais invité par le parti vert en période pré électorale j’exposais 5 petites toiles en forme de flèche mais aussi figurant des sortes de batiments verdatres. Sans savoir pourquoi,seulement comment ,j’accrochais à proximité des toile s une ficelle tendue de plusieurs mètres de longueur,peut être pour faire savoir que les cinq toiles étaient quasi identiques, ce qui se voyait d’ailleurs sans ficelle. Décrochant mes toiles puisque l’exposition était terminée,je rembobinais les toiles dans la ficelle de plusieurs mètres de long. C’est alors que me vint l’idée que l’important de cet accrochage,et ce pendant le decrochage,que l’important était la ficelle. C quoi la peinture dont certains racontent qu’elle est finie sous pretexte de conceptuel. Ma ficelle a moi c vrai est une sortie de la peinture vers le conceptuel,oui mais sans la peinture yaurais pas eu de ficelle donc la peinture est encore à la source parceque c un moyen primitif qui reste primitif comme le cri est à la parole. La peinture est un signe sans bruit. Après ca devient quoi.? Ca devient que j’avais rencontré par Monique P..... le denommé Alain Gibertie dont j’avais remarqué les mouches vivantes sur une petite toile carrée dans son exposition dans une ancienne scierie en plein centre de SIP,soit Sarlat en Périgord. Gibertie a cours de logement me demanda ensuite de vivre à Ponchet gentille petite maison couverte en lauzes que le matelot alias Albert Selves m’avait indiqué.Que nous achetames avec J..... ma femme. Ya des momlents ou g crie les noms allez savoir pourquoa. Donc Gibertie vivait a Ponchet avec A .....sa fiancée.Lui vint un jour peut être après avoir vu le mot Lascaux dans l’Echo du Centre d’une journaliste qui parlait de mon exposition dans un lieu officiel de Sarlat,à l’hôtel Plamon. C’est le genre de lieu qui n’existe presque plus,gratuit,à la disposition des artistes et des autres. Je pense la au Grand Palais de Paris qui fut aussi un lieu a peu pres gratuit d’exposition. Et c là que le bat blesse par Lang ministre sinistre socilaiste qui a refilé la gestion de la production hexagonale aux holygarques. Revenons à Alain (Gibertie). Qui m’annonce un jour qu’il avait pour projet prochain de refaire LASCAUX,autrement dit un Lascaux 3 puisque le 2 existe ,en plastique. Idée lumineuse,tellement que nous descendimes à trois de Paris avec Duc et Bernard pour arriver un soir d’hiver à Ponchet en Renault R4 F6. Gibertie nous accueilli avec trois soupes pour diner,yavait rien d’autre. La recherche dans les falaises dura trois jours,dans la neige jusqu’aux genoux. Gibertie avait invité du beau monde dont Robert Filliou,et Hank Bull en passant par des petites francaises et francais. Gibertie ajouta j’invite pas Ben ,rien que pour qu’il sache que je l’invite pas. Je ne prenais pas parti. Je ne connaissais alors Ben que par ses films diffusés à la Pagode,enveloppé dans un drap et navigant dans la rue au milieu des bagnoles.Et bien sur aussi par ses fanzins que je trouvais sains dans la mesure ou il donnait une veritable critique de la production artistic. Lascaux trois fut une grande chose,par laquelle ensuite je me fachais avec Alain,malheureusement. P..... R..... entrepris la bio filmée du dénommé Alain,lequel lui fit la très mauvaise blague de se flinguer pendant ce qui etait le debut de sa biographie,et ainsi l’abrégeat. PR mit du temps à réaliser que l’acteur du premier role n’était plus devant ses cameras. Cela lui prit du temps pour se remettre à l’ouvrage Gibertie, ce qu’il cependant reussit à faire. Ben connaissait Gibertie ,et dans le film de PR est interviewé,et dit des choses censées sur les artistes et la mort. J’avais rencontré Ben lors de vernissages à Paris et appréciait et apprecie son génie,meme et y compris si son ego le torture assez pour l’autoriser à des transgressions infernales. Un jour que je me promenais du côté du 23 rue de Seine j’appris que Ben préparait un gros one man chaud. 5 Galeries pour lui et ses invités dans Saint Germain des Près. Par Liliane Vincy dont je savais qu’lle je suggère à Ben d’inclure dans les manifestations le film de Rebeaud :»Alain Gibertie vivant». Accord de Ben. Puis deuxieme demande de ma part: Ben ce film m’interesse aussi pasque j’y suis,comme toi partie invitée par Rebeaud,mais je tiens à ajouter une touche personelle. Qu’en pense tu Ben ? Tu veux faire quoi ? Ma ficelle a fait un tour de plus dans ma tete: «Tendre une ficelle d’un metre chez MS et une autre chez Ernest». Ernest est le bar qui jouxte le 23. Ernest interrogé fut d’accord,mais l’accrochage chez lui n’eut lieu que circa 2010,alors que nous étions en 2005. La suite fut une peripétie assez dure ou Ben joua les maîtres genre empereur romain c’est à dire qu’il crut pouvoir jouer avec moi en m’apprenant qu’il changeait d’avis et que ma ficelle n’avait rien à faire chez M.S. Je retablit la situation à l’aide de mon camescope qui incita Ben à rechanger d’avis. Pére Ipetie quand tu nous tient. Finalement L..... suggera à M.S à ma suggestion d’acheter une FICELLE LIEN SOCIAL ,avec certificat d’achat. Ce que fit Marcel Strouk. La suite est du domaine INTERNATIONAL par le récit qui suit. Mon histoire personnelle ne m’a pas enclin de m’inscrire à la maison des artistes ce qui implique aussi qu’une oeuvre non déposée peut-être piratée ou empruntée sans enfreindre quelque loi que ce soit. Ben après m’avoir accepté puis refusé puis accepté à nouveau m’apprends qu’il va gérér la Galerie de sa fille Eva à Nice pour 6 mois. Il accepte que je lui envoie une ficelle et l’expose, photographie de Dany de l’Escarène à l’appui. Prenant au téléphone des nouvelles de mon lien social g Ben au bout du fil: «Une collectionneuse voulait ta ficelle,a sa demande je lui indiquais que la barre du prix était haute:I million d’euros». Elle se desista. La barre du milieu est haute mais je remerciaix toutefois Ben. Ce chiffre envoie la FICELLE AU FIRMAMENT DES COTES,et dans le contexte lui confère une énorme valeur SOCIALO-SYMBOLIQUO-MARCHANDE. Ce fait passé inaperçu-il me semble que Ben aurait pu s’arranger pour en faire part aux média- cette cote reste à l’ombre. Depuis la coupe du monde de football et la finale Croato-Française la ficelle rebondit par le CLIP ORANGE DIFFUSé A L’ENTRACTE avec une musique du groupe canadien Timber Timbre. En ce lieu on se trouve au coeur du sens de la FICELLE COMME LIEN SOCIAL QUI EST LE SENS PAR MOI PROPOSé initialement. Elie Trofinou contacté reste muet,un des responsables de la création chez Publicis,sponsor du clip. VOILA VOILOU OU NOUS EN SOMMES TON à cette heure. Pour ce qui est de la boule de papier froissé qui me valut un esclandre avec la direction de Lelong Galerie,il semble que la Moscovite Salakhova oublie qu’elle m’a autorisé une photo à la Fiac 2008 et que je retrouve une boule de papier dans les photographies qu’elle publie. Je ne sais comment évoluera l’histoire de l’art publique et contemporaine,mais je m’efforce de faire admettre mon point de vue sur le sens de ces oeuvres. Qu’elles soient reprises par d’autre artistes ou hommes de publicité leur confère une assurance sociale de leur valeur. C’est tout mais c’est ENORME. Je me suis placé volontairement hors systeme tout en etant ferocement decidé à ce que le système le sache,ce qui est très complexe puisque le système tend à vouloir et peut donner une valeur marchande à tout oeuvre,donc impossible pour lui d’attribuer une valeur HORS systeme. Mon attitude fut et reste donc d’entrer dans le systeme sans l’alerter,avec des oeuvres quasi inexistantes comme un brin de ficelle ou une feuille de papier froisséé. Ces actes existent tellement peu qu’ils ne nécéssitent point de médium ou d’agent de transmission,ils sont en même temps clef du lieu et lieu, ce qui est un tour de force,une apparition dans l’interdit. Contre tous les intermédiaires des pouvoirs en place,gardiens des lieux sacrés. Or si l’on examine un peu de près l’apparition des Gilets Jaunes,on peut apercevoir que’il en est de mêmeavec la serrure et le lieu. Les Gilets Jaunes sont simultanément la clef de la serrure et les occupants d’un nouvel espace. LES GILETS JAUNES en étant des clefs n’ouvrent pas les lieux qu’ils croyaient investir MAIS INVENTENT DES LIEUX NOUVEAUX QU’ILS HABITENT SANS Y ETRE ENTRé. Idem pour ma ficelle,avec je n’entre nulle part,je cree un espace dans un espace historique et historiquement férmé.Je n’introduis pas la ficelle,je suis ficelle et papier donc partout et lorsque je deplis l’une et l’autre je cree un espace dans l’espace. C’est la coupelle de BENARD qui cree un espace nouveau dans un espace ancien. Bien sur je cherche à prendre contact avec Timber Timbre,pour un dialogue entre auteurs. Je cherche aussi contact avec l’auteur du clip publicis. Publicis rentabilise l’idée du lien,mais en fait un objet destiné a faire du fric, il manque beaucoup le sens. Les GJ redonnent du sens au contact humain perdu depuis que les Chicago Boys s’en occupent. Ficelle et boule de papier froissé sont donc des oeuvres DEFINISSANT UN MEME NOUVELLE ESPACE SANS INTERMEDIAIRE TEL L’ESPACE GILET JAUNE. Je reçois à la seconde ou j’écris ces phrases UNE PHOTO DE REPUBLIQUE OU PFZ ET FRANCOIS VIENNENT D’ACCROCHER UN GILET JAUNE SUR UN FIL FICELLE ENTRE DEUX PLATANES A LA GAD A REPU IN PC PARIS CITY.

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